#JeudiAutoEdition - Qui sont ces auteurs ? #15



Le #JeudiAutoEdition est un rendez-
vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur auto-éditée, ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ... 





Cette semaine, c'est au tour de Aivy Frog



Pour commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation rapide pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas encore ? (D'où vous venez, les études faites, etc.)

Bonjour Audrey, bonjour les lecteurs !
Une petite présentation rapide... J'écris sous le nom de plume Aïvy Frog, j'ai la joie de vivre en Provence, je ne suis pas allée très loin dans les études, j'ai un bac pro animalier et je suis quelqu'un de très autodidacte qui adore apprendre. Je publie des histoires sur mon blog dans leur version « bêta » en intégralité avant de les proposer à la vente. J'ai aussi le bonheur de collaborer avec Lizi Cascile (l'auteure de « Sur le divan ») sur des projets communs, comme « Pandemonium ». Elle est aussi une bêta-reader qui me donne des coups de fouet et, étrangement, j'adore ça... [rire]





Quel est votre univers livresque ?

J'ai un univers très « à moi ». Pour moi chaque histoire doit faire voyager, j'aime explorer différents styles et genres. Ma préférence va quand même vers la dystopie, qu'elle soit post-apocalyptique, d'anticipation ou contemporaine.




Qui vous a donné l'envie d'écrire à votre tour ? Quel est votre objectif lorsque vous écrivez ? (Donner du plaisir, vous évader, faire partager, etc.)

J'ai commencé à « écrire » (si on peut nommer ça ainsi) quand j'ai découvert la matière « expression écrite » à l'école primaire. J'ignore si elle existe encore, mais j'adorais cette matière ! Et, ayant la chance d'avoir un grand-père comédien, j'ai pu assister à des représentations théâtrale dès mon plus jeune âge, ce qui a fini par me pousser à écrire des petites scènes que je faisais jouer à la récréation à mes pauvres camarades de classe. Puis, à l'adolescence j'ai glissé vers la fanfiction avant d'écrire mes propres fictions.
Mon objectif quand j'écris ? Poser sur le papier des rêves que je fais, donner une vie à des personnages, m'évader et, surtout, partager. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai mon blog ! Et que je tweet un tas de bêtises...




Comment s'est déroulé l'écriture du roman (ou des romans) ?

« Rose & Bud » était parti pour être tout à fait autre chose, mais ça... C'est une histoire confidentielle [rire]. Peu à peu, je me suis laissée entraîner dans cette dictature qui est née presque « naturellement » dans mon esprit. L'écriture a été l'occasion de pas mal de fous rires.
Pour « Lilas », ça a été tout à fait différent. Deux mois après la fin de l'écriture de « Rose & Bud » j'ai commencé à regretter d'avoir « abandonné » Rose et, surtout, Lilas. Je sentais que j'avais encore des choses à dire, une autre facette de l'histoire à montrer : celle du pouvoir. Durant l'écriture de Lilas, j'ai été émotionnellement pas mal chamboulée, et la rédaction avec le bêta-reading a été intense. D'ailleurs je remercie mes bêtas qui m'ont accompagnés et soutenue.




Vous imposez-vous un rythme d'écriture ou écrivez-vous quand l'inspiration est là ?

Avant, je m'imposais un rythme d'écriture. Mais c'est un système qui a fini par ne plus fonctionner pour moi. Je suis une auteure compulsive, je peux passer dix à douze heures à écrire sans interruption, et parfois j'ai des périodes de creux où je ne touche pas au clavier.




Pourquoi avoir choisi l'auto-édition ?

« Rose & Bud » a connu l'édition. Mais, c'était un O.V.N.I et, finalement, je suis revenue à l'autoédition. J'aime faire la couverture, la mise en page, etc... J'aime bien me débrouiller seule, mais je ne suis pas fermée à l'idée de tenter à nouveau l'expérience de l'édition. L'auto-édition apparaît souvent comme un choix fait par dépit, mais pour moi c'est une manière d'apprendre à vendre un livre, à faire une couverture attrayante et à chaque ouvrage, à chaque erreur ou succès, je progresse.




Comment avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le retour des critiques, positives comme négatives.

J'ai été surprise. Les commentaires provoquent toujours quelque chose. Quand c'est positif, je suis fière des heures de travail que j'ai accomplies. Quand c'est négatif, je cherche à comprendre où je me suis plantée. À l'occasion, il y a de la méchanceté gratuite. Parfois, ça atteint, mais ça ne m'empêchera jamais de publier.



Comment s'est passé le choix de la couverture du roman ? Y avez-vous participé ? Si non, qu'auriez-vous changé ?

Le choix de la couverture est très important. C'est la première image qu'ont les gens de votre livre. L'image servant à la couverture de « Rose & Bud » a été trouvée par Lizi qui a su dénicher la Rose parfaite ! Quand à Lilas, j'ai passé des heures pour trouver la photo il y a quelques mois, quand il a été auto-édité une première fois. Et, finalement, j'ai opté pour une autre photo de la même séance. J'ai réalisé moi-même mes couvertures, alors... Il n'y a rien à changer, pour l'heure je les aime comme ça.




Si vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel choisiriez-vous et pourquoi ?

Lilas, sans aucune hésitation. C'est sans doute le personnage auquel je me suis le plus attaché. Bien sûr, il y a Ethan Garian (Cassandre & Ethan / Lilas / Pandemonium), mais il serait impossible à gérer au quotidien ! [rire]. J'adorerais pouvoir discuter avec Lilas... Mais je ne vous en dis pas plus, je préfère que vous la découvriez dans « Rose & Bud » et « Lilas ».




Sur quel projet êtes-vous en ce moment ?

Je travaille sur la saison finale d'Ivy, une histoire partie pour être drôle et qui vire à la dark romance...[soupir] Ne me demandez pas ce qu'il s'est passé, je ne comprends pas moi-même. Je me laisse porter par ce qu'Isabeau a envie de raconter et je subis ses choix parfois foireux.




Auriez-vous des conseils d'écriture pour nos jeunes débutants ?

Bien sûr ! Je leur conseille d'éviter le long paragraphe de description du personnage... Et arrêtez le coup du miroir. Imaginez-vous devant votre miroir à vous dire « J'admire mes longs cheveux cuivrés, mes yeux vairons verts-bleus avant une tache marron. Il y a quelques taches de rousseurs qui pointent sur mon visage... ». Non, soyez plus subtiles, glissez les infos au fil du texte.
Et je recommande d'utiliser des verbes d'élocution pour les dialogues... Dialogues qu'il est inutile de mettre en gras ou en italique. Enfin, vous pouvez mettre en italique si c'est un truc entendu à la radio ou à la télé, par exemple.
Et écrivez ce qui vous fait plaisir. Ayez du plaisir à vous relire et le cœur à progresser pour proposer un écrit de qualité.



Un petit mot pour la fin ?
Cornemuse...


Merci Audrey pour cette interview, pour ta gentillesse et ton enthousiasme.

  
 

Commentaires

Enregistrer un commentaire

A ton tour de parler ☺

Articles les plus consultés