#JeudiAutoEdition - Qui sont ces auteurs ? #29
Le #JeudiAutoEdition est un rendez-vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur(e) auto-édité(e), ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ...
Cette semaine, c'est au tour de Camille X.Morgan
Pour
commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation rapide
pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas encore ? (D'où
vous venez, les études faites, etc.)
Bonjour,
je suis Camille, dans la trentaine avancée, marié, père de deux
mignonnes (et parfois très énervantes, aussi) petites jumelles de 5
ans. J’ai un lapin aussi, qui s’appelle Quarks. J’ai bougé
dans pas mal de coins en France et même vécu en Belgique quelques
années. Niveau études, je me suis arrêté au bac.
J’essaie
de toucher à toutes ses formes, mais je suis limité (comme
beaucoup) par des journées de 24h, c'est très handicapant. ^^
J’écris,
je dessine (pas assez), je joue de la musique (mais je ne compose pas
encore, un jour qui sait), j'ai fait du théâtre.
Quel
est votre univers livresque ?
J’aime
lire de tout, du moment que le rythme est là et que j’arrive à
m’attacher aux personnages. Malheureusement, je ne prends pas le
temps de lire autant que je voudrais, et je lis lentement, ce qui
n'aide pas...
Je
pense avoir commencé sérieusement à lire avec des policiers puis
je suis passé par les aventures de Jules Verne, plus
particulièrement « l'île mystérieuse » qui m'a
beaucoup marqué. J'ai poursuivi les classiques avec Alexandre Dumas
et Sir Arthur Conan Doyle. Je ne compte pas les Zola, Maupassant et
autres Voltaires, obligatoires au lycée, et qui ont été des
calvaires plus qu’autre chose.
J’aime
aussi Stephen King et Chuck Palahniuk, l’auteur, entre autres, de
« Fight
Club »,
qui a une façon d’analyser la société qui m’impressionne
chaque fois, sans compter sa capacité à faire glisser le lecteur
dans le fantastique en partant d’un monde tout à fait banal.
Dans
le monde de la fantasy,
je n'ai pas honte de dire que je n'aime pas Tolkien, mais j'aime
beaucoup Diane Wynne Jones (auteur entre autres du « Château
de Hurle », dont est tiré le film « Le château
ambulant »de Miyazaki), surtout pour son cycle de Chrestomanci.
Après,
je ne m’arrête pas à mes lectures pour me nourrir d’idées,
j’aime beaucoup le cinéma, par exemple, et j’essaie de garder en
tête les détails de la vie autour de moi, même dans les moments
les plus anodins du quotidien.
Pour
mes mondes d'écriture, ce sont les personnages qui commandent et
impriment l'univers de l'histoire dans laquelle ils évoluent. Je ne
veux pas me cantonner pas à un style. J'écris ce qui me passe par
la tête. De la fantasy,
du steampunk,
du fantastique, de la SF ou de la romance. Ou plusieurs mélangés.
C'est pour ça qu'il n'est pas toujours facile pour moi de ranger mes
histoires dans des cases bien précises.
Qui
vous a donné l'envie d'écrire à votre tour ? Quel est votre
objectif lorsque vous écrivez ? (Donner du plaisir, vous
évader, faire partager, etc.)
Ça
fait un peu cliché, mais c’est pourtant la vérité : j’écris
des histoires depuis que je sais tenir un stylo. J'adore raconter des
histoires (et je crois qu'au moins une de mes deux filles a déjà
récupéré le virus, d'ailleurs). Je crois que c'est un besoin
vital.
Évidemment,
au début, ça n’était que des tous petits trucs, mais vers 12
ans, j’ai commencé à beaucoup gratter, pour des histoires
longues, certes pas toujours très construites (lire : jamais)
et rarement terminée (sur le papier, au moins).
En
parallèle, je dessinais et j’ai commencé à faire une BD :
les aventures autofictionnelles de mes amis et moi, dans un univers
d'heroic
fantasy.
Un mélange de Chroniques
de la guerre de Lodoss
et Parker Lewis. On doit pouvoir y trouver un peu de Dragonquest
aussi.
Du
grand n’importe quoi. J'ai un peu laissé tomber l'écriture à ce
moment, parce que dessiner prenait tout mon temps libre (ce qui
explique mes notes très moyennes au bac).
Quand,
au bout de quelques années, j’ai voulu reprendre le scénario
depuis le début pour apporter une cohérence à cette histoire qui
grandissait beaucoup plus vite dans ma tête que sur le papier, j’ai
replongé dans l'écriture pour ne plus m’arrêter. Cette histoire
est encore en chantier et le restera encore longtemps, je pense, même
si j’en ai déjà écrit une bonne partie.
En
2011, après 2 années à ne pouvoir le faire à cause d'un agenda
trop chargé, j'ai enfin pu participer au NaNoWriMo (le challenge
d’écriture de (1er
jet de) roman en 1 mois, qui a lieu tous les ans au mois de
novembre). C’est à cette occasion que j’ai écrit le premier jet
de l’Horloge
de la XIII° Heure,
et que j'ai compris que j'allais écrire encore beaucoup d’histoires.
L'objectif
de l'écriture est forcément multiple. Il y a le plaisir de créer
des univers et des aventures, celui de raconter quelque chose, celui
de s'évader dans un autre monde le temps de l'écriture, mais aussi
celui de prendre le lecteur par la main, de lui faire croire qu'on va
quelque part et ensuite mettre de jolis twists, pour le surprendre et
le dérouter jusqu'à la fin. L'objectif est que la personne qui lit
se sente lié au personnage principal, qu'elle ressente les mêmes
choses.
Comment
s'est déroulé l'écriture du roman (ou des romans) ?
Ça
dépend ! (oui, ça dépasse, forcément).
En
fait, ça dépend de l’histoire et donc des personnages. Après, en
général, quand j’ai une idée, je la jette d'abord sur papier,
littéralement. Pour tout ce qui est recherches, j’aime écrire sur
des cahiers ou des feuilles volantes (pas forcément simple pour s'y
retrouver ensuite, surtout quand il y a 5 versions différentes d’une
même scène), parce qu’il y a un rapport différent entre le stylo
qui glisse sur la fibre et les doigts qui dansent sur le clavier tels
les hippopotames de Fantasya (même si j'écris plus vite sur ce
dernier, et que CTRL+Z, c'est plus pratique et moins moche que les
ratures. :D)
Pour
l'Horloge,
j'avais planifié beaucoup de choses, les personnages, les liens, les
grands événements... J'ai passé beaucoup de temps à glaner des
informations sur l'Exposition universelle pour en avoir une
représentation la plus fidèle possible. J'ai acheté un bon nombre
de livres d'époque pour être dans l’ambiance originale. J'ai lu
les journaux de l'époque aussi. C'est d'ailleurs durant cette phase
que j'ai trouvé un petit encart qui parlait des deux suicides dont
je suis parti pour l'intrigue. Ça m'a obligé à changer quelques
pans de l'histoire, mais comme j'adore amincir au maximum la limite
entre le réel et la fiction, j'ai fait cet effort pour avoir un
point de départ ancré dans l’Histoire, même si ça ne se veut
pas un récit historique.
Évidemment,
il y a eu beaucoup de modifications au cours de l'écriture et lors
des nombreuses phases de corrections puisque, entre les personnages
qui n'en font qu'à leur tête et les choses incohérentes qui ne
choquent pas de primes abords, il faut bien s'adapter.
Pour
Virtuelle
Amnésie,
je suis parti de rien. J'ai écrit cette grosse nouvelle pour un camp
NaNo. Avant de poser les mains sur le clavier, je n'avais absolument
aucune idée de ce que j'allais raconter, sans blague. Là, ce sont
les personnages et leurs propres choix qui m'ont complétement guidé.
L'avantage était qu'il n'y avait pas besoin de recherches puisque
l'univers était créé de toutes pièces ou presque. En revanche, la
phase de corrections a été plus compliquée puisqu'il a fallu faire
un gros travail de mise en cohérence au moins parce que les
personnages avaient muri dans mon esprit au fil de l'écriture.
Pour
Au
Rendez-Vous,
mon prochain roman, qui devrait bientôt sortir (pour Pâques, je
pense), je voulais raconter une histoire « simple », sans
voyage dans le temps, sans meurtre, sans rien qui sorte du
« normal ». C'était une expérience nouvelle pour moi.
Je
l'ai écrite lors d'un NaNo (oui, encore ^^) et, comme trop souvent,
je n’ai pas eu (pris) le temps de bien préparer, je n'ai donc
écrit qu’un très très vague scénario sur un post-it et je suis
parti quasiment à l’aveugle.
Et
quand je dis que les personnages font ce qu'ils veulent, j'en ai le
parfait exemple ici, puisque l’un d’eux, qui n'était absolument
pas prévu à l'origine, est apparu lors d'un début de chapitre et a
pris une place de premier ordre, sans que je m'en rende compte
immédiatement ni que je sache comment.
Vraiment,
l'écriture d'une histoire dépend de son thème, de son contexte, et
surtout des personnages.
Vous
imposez-vous un rythme d'écriture ou écrivez-vous quand
l'inspiration est là ?
Encore
une fois, ça dépend.
J’ai
eu une routine pendant longtemps, à écrire quotidiennement ou
presque, mais finalement, aligner les mots juste pour dire que
j'avais fait mon quota m'ennuyait plus qu'autre chose. Alors j’ai
arrêté. Je le refais de temps en temps, mais ça ne dure jamais
plus que quelques semaines. Sans compter qu'il faut composer avec la
vie (famille, travail, amis, les différentes associations dont je
fais parti, tout ça...)
Il
m’a fallu de nombreuses années pour comprendre qu’en fait, je
suis quelqu’un d’assez monomaniaque. Quand je fais quelque chose,
je ne fais que ça, parce que j'ai peur de perdre « la
flamme », l’inspiration, l’élan. Quand je suis dans ma
phase d’écriture, je ne fais plus que ça, pendant des jours. En
dehors de ces périodes, comme je fais quelque chose d'autre à fond,
je ne me force plus à écrire. Par contre, de temps en temps et en
parallèle du reste, je fais du betareading
pour
d'autres auteurs, ça permet aussi de garder l'esprit affûté.
En
2013, pour palier un manque de motivation, je m’étais lancé le
défi d’écrire une très courte nouvelle par jour, entre 200 et
2000 mots. C’était intéressant pour plusieurs raisons. D’abord,
je n’avais pas l’habitude d’écrire du très court. Il fallait
donc trouver quelque chose à raconter de nouveau chaque jour et en
faire quelque chose de fini, et donc maîtriser la concision, mais
sans faire trop taillé à la serpette dans l’histoire.
Heureusement, pour les thèmes, j’ai été aidé par la communauté
du NaNo qui me fournissait tous les jours une phrase pour me lancer
dans mon histoire. J’ai parfois eu droit à des phrases bien
tordues, mais ça m’obligeait à être créatif. C'était bien
parce que j'ai dû écrire au passé, au présent, au futur, je
crois, même ; à « je », à « il », et
même à « tu ». Toutes les franges de la SFFF ou de la
littérature dite « blanche » y sont passées.
Malgré
les contraintes, il y avait l'avantage de ne pas avoir la lourdeur
que peut revêtir l’écriture d’une histoire longue, un travail
qui dure sur plusieurs semaines (voire plus), pas de risques
d’oublier un détail important ou perdre du temps à retourner en
arrière pour vérifier que l’héroïne porte des chaussures rouges
et pas noirs, ce genre de désagréments.
Résultat
de l’opération, j’ai tenu un peu plus d'une centaine de jours
avant d'entamer le NaNo, ce qui m'a fait environ130 jours d'écriture
non-stop. Si je suis sorti de là un peu usé, j’ai quand même
senti que cette « épreuve » m’avait aidé à délier
mon esprit sur la façon de formuler les choses. J’avais, grâce à
cela et d’après le retour de lecteurs et lectrices, réussi à
améliorer mon écriture.
Mais
c'est comme le sport, si on ne pratique pas pendant un long moment,
on perd la fluidité acquise, donc même si ça n’est pas perdu, il
faut un moment de chauffe pour s’y remettre.
Dans
tous les cas, même si écrire de façon régulière est une bonne
chose, il ne faut pas que ça devienne une contrainte. Le premier
point, c’est quand même de se faire plaisir.
Pourquoi
avoir choisi l'auto-édition ?
Comme
beaucoup de monde, je pense, j’ai envoyé mon premier manuscrit à
des éditeurs, mais plus que les refus polis par lettres-types, ce
sont les absences de réponses qui m’ont le plus ennuyé, du fait
de la perte de temps que cela induit.
L’autoédition
permet d’être flexible, rapide et de gérer tout le processus de
création du texte à la couverture. Elle permet aussi d'être plus
proche des lecteurs. En revanche, elle demande beaucoup de rigueur,
notamment au niveau des corrections orthographiques et grammaticales
ou de la conduite des projets (finir quelque chose est toujours
compliqué, quand on est tatillon).
À
mon sens, le problème de l’autoédition reste la difficulté de
faire la promotion pour faire connaître les œuvres, surtout pour
moi qui ne suis pas forcément bon pour ce genre de choses.
Comment
avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le
retour des critiques, positives comme négatives.
L’enthousiasme
des lecteurs est toujours agréable, je crois que personne ne dira le
contraire, mais je fais toujours attention de ne pas trop écouter
les sirènes des compliments. J’ai toujours secrètement peur qu’on
ne me dise du bien de ce que j’écris que pour me faire plaisir ou
par peur de me blesser. Je préfère des avis argumentés, bons ou
mauvais, aux classiques « j'ai adoré » ou « c'est
nul », le but est quand même de faire toujours mieux au texte
suivant. Je sais aussi que tout ne peut pas plaire à tout le monde,
même s’il y a des sujets plus fédérateurs que d’autres.
J’ai
la chance d’avoir eu beaucoup de retours positifs pour de très
rares négatifs. J’ai même reçu une jolie lettre d’une
lectrice, et comme ça, il est clair qu’elle n’était pas obligée
de le faire, je ne peux qu’être sûr de sa sincérité.
Comment
s'est passé le choix de la couverture du roman ? Y avez-vous
participé ? Si non, qu'auriez-vous changé ?
Celles
et ceux qui me suivent depuis quelques mois au moins, savent que je
viens de changer la couverture de l’Horloge
de la XIIIe Heure.
Sans entrer dans les détails, je n’avais pas vraiment eu la main
de la première édition et on m’avait laissé un carré de 11x11cm
de liberté pour laquelle j’étais assez content au final, mais qui
ne reflétait pas ce que je voulais pour ce roman. C’est pourquoi
je l’ai redesigné en mars. À présent, j’en suis tout à fait
content parce qu’elle correspond à ce que je voulais. (Après, je
dis pas que quand la suite sortira, je n’y retoucherai pas, mais je
ne veux pas tomber dans le syndrome Georges Lucas. Il faut savoir
lâcher un projet pour pouvoir passer au suivant, même si c’est
très difficile.)
Pour
Virtuelle
Amnésie,
je l’ai entièrement réalisée et j’en suis content. Elle
correspond à ce que j’avais en tête dès le départ.
Pour
Au
Rendez-Vous,
je viens de la terminer et bien qu’elle puisse paraître très
simple — je la voulais très épurée —, elle concentre
l’esprit du livre, donc j’en suis très content.
Si
vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel
choisiriez-vous et pourquoi ?
Alors,
ça, c’est une question difficile, je ne sais pas vraiment. J’aime
beaucoup la plupart de mes personnages, les bons comme les méchants,
mais s’ils venaient à prendre vie dans le monde réel, je ne sais
pas quel bazar ils seraient capables d'y mettre, alors je préfère
ne pas penser à cette éventualité.
Allez,
pour répondre quand même quelque chose, je dirai Georges, mais
comme c'est un personnage du prochain livre, je ne peux rien dire
sans spoiler.
J’espère que cette réponse parlera aux lectrices et aux lecteurs
dans quelques semaines ;)
Sur
quel projet êtes-vous en ce moment ?
Les
derniers temps, je me suis éparpillé et j'ai un peu perdu en
efficacité (lire j’avais le rendement d’une sardine à l’huile).
Heureusement la perspective de cette interview m’a permis de
remettre les choses à plat et de leur donner la priorité que
chacune méritait.
Je
viens donc de finir la nouvelle couverture de l’Horloge.
Je viens de terminer celle du Rendez-Vous,
je
finalise sa mise en page pour lancer la mise sous presse et il sera
disponible le vendredi 14 avril (au moins pour la version numérique,
mais la version papier ne tardera pas ensuite).
Après
quelques jours de vacances bien mérités, je finaliserai les
corrections du tome 2 des aventures de Camille (l’héroïne de
l'Horloge,
je m’appelle comme elle, mais c’est (presque) un hasard, juré).
J’ai
déjà écrit une suite à Virtuelle Amnésie mais elle me donne un
peu de fil à retordre alors il faudra que je m’occupe de ça,
après.
La
liste des projets qui suivent est encore très longue, mais je ne
préfère pas trop dévoiler de choses, de peur de faire des
promesses de Gascon.
Auriez-vous
des conseils d'écriture pour nos jeunes débutants ?
Pour
paraphraser beaucoup de grands auteurs, je dirai qu'il faut beaucoup
lire, beaucoup écrire. Il faut aussi savoir être très autocritique
sur son travail, ne pas chercher à écrire ce que le public attend
mais ce qu’on a envie d’écrire, ne pas se draper dans son
orgueil quand on vous fait une critique, surtout pas quand elle est
constructive, même si ça n'est pas toujours facile d'encaisser des
mots durs.
Suivez
les conseils et règles d’écritures qu’on voit un peu partout,
et une fois que vous les maîtrisez, essayer de vous en départir,
mais il faut les avoir testées pour savoir comment mieux les
contourner. Picasso peignait mieux que 99% des gens avant de partir
dans les expériences qu’on lui connait.
Partager
avec d’autres auteurs peut apporter beaucoup également, soit en
faisant du betareading,
(ça permet de trouver des erreurs chez les autres qu’on ne verrait
pas forcément chez soi de prime abord et donc de mieux se corriger.
Ça permet aussi de garder l’esprit chaud, surtout en période de
non écriture), soit en écrivant en groupe, pour garder la
motivation, (parce que même si écrire est une activité solitaire,
c’est toujours plus sympa quand elle est faite à plusieurs), soit
en se lançant des défis un peu fou comme mon marathon de la
nouvelle (sous quelque format que ça puisse être, du moment où on
y prend du plaisir).
Un
petit mot pour la fin ?
Merci
beaucoup d'avoir lancé cette initiative et de m'avoir offert
l'opportunité de parler un peu de ma façon de voir le monde de
l'écriture.
Ça
m'a aussi permis de me mettre un petit coup de pied aux fesses pour
remettre à jour mon calendrier de travail ! :)
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