#JeudiAutoEditions - Qui sont ces auteurs ? #31
Le #JeudiAutoEdition est un rendez-vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur(e) auto-édité(e), ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ...
Cette semaine, c'est au tour de Victoria Martin
Pour
commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation rapide
pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas encore ? (D'où
vous venez, les études faites, etc.)
Je
suis Victoria MARTIN, j’ai 26 ans et je suis auteur dans le domaine
de l’imaginaire. Grande dyslexique, j’adore pourtant lire et
écrire, même si ce n’est pas toujours facile. Toujours passionnée
d’imaginaire et de merveilleux, je me suis pourtant lancé dans des
études de droit que j’ai arrêtées, suite à la publication
imprévue du premier tome d’Horrible prophétie. Je suis une
parisienne dans l’âme, mais j’aime beaucoup le côté mer. Cela
vient de mes vacances en Côte d’Opale où j’ai appris à marcher
très petite et également de Nice où ma grand-mère habitait et où
j’allais souvent. Cependant, je n’oublie pas mes racines
bourbonnaises du côté de mon père avec toute une histoire dans le
Val d’Allier où j’ai encore de la famille d’ailleurs.
Quel
est votre univers livresque ?
Mon
univers livresque se concentre sur l’imaginaire. Créer un monde
fictif avec de la magie et peuplé de créatures étranges. Ce ne
sont pas des mondes où vous verrez des elfes ou des guerres, mais ce
sont des mondes sanglant, maritime, quelques fois avec des personnes
« mauvaises » ou qui le deviennent. Le pouvoir, et
certains thèmes philosophiques peuvent être présents. Après on
voit aussi que tout n’est pas forcément aussi simple que « bien »
ou « mal »…
Qui
vous a donné l'envie d'écrire à votre tour ? Quel est votre
objectif lorsque vous écrivez ? (Donner du plaisir, vous
évader, faire partager, etc.)
Ma
mère est professeur de français, donc il y avait toujours beaucoup
de livres à la maison et je la voyais tout le temps lire. Elle me
racontait les contes de Grimm, Le Seigneur des Anneaux, les romans de
renard…Donc, forcément, après vous avez envie d’écrire, et
très tôt ! Je ne la remercierai jamais assez pour ça. La
lecture n’a pas été simple avec ma dyslexie, mais curieusement,
c’était devenu plus facile d’écrire que de lire.
L’objectif
lorsque j’écris, c’est de m’évader, d’être libre et de
créer. J’ai cette volonté de casser les codes et d’écrire
quelque chose qualifié « d’étrange ». Je voudrais
offrir quelque chose de nouveau aux lecteurs, leurs faire découvrir
des mondes inconnus remplie de magie, mais aussi avec ces menaces et
ces côtés sombres. Je voudrais offrir quelque chose d’assez
réaliste, mais dans de l’imaginaire. J’essaye de reprendre le
classique d’une prophétie en fantasy, en le traitant différemment.
C’est un des buts de la démarche. J’ai tendance à dire qu’un
livre est une aventure et que cette aventure on la vie avec les
lecteurs.
Comment
s'est déroulé l'écriture du roman (ou des romans) ?
Au
départ, c’était une nouvelle que j’avais écrite pour un
concours de nouvelle, à l’âge de dix-sept ans. J’en avais un
certain nombre et je voulais les éditer. Finalement, j’ai repris
celle que je pensais être la mieux pour développer davantage le
personnage de Lénora et je l’ai beaucoup étoffé. J’avais
commencé quelque chose de plus science-fiction après des problèmes
de poignet, m’empêchant d’écrire pendant plusieurs années,
mais les lecteurs d’ « Horrible prophétie » m’ont
réclamé une suite. Alors, j’ai essayé, j’ai commencé à
écrire et comme ça commençait pas mal, voici le tome 2 qui va
bientôt sortir. Mon poignet n’étant pas totalement remis, j’ai
coupé ce deuxième tome avant ce que je m’étais fixé pour ne pas
faire attendre davantage les lecteurs. La trilogie est donc passée
en tétralogie (4 tomes).
Vous
imposez-vous un rythme d'écriture ou écrivez-vous quand
l'inspiration est là ?
Non !
J’ai eu mes problèmes de poignet, ensuite je suis très flemmarde
et puis je n’ai pas tout le temps l’inspiration. Il y a des
moments où j’ai l’inspiration lyrique qui me fait écrire de
très beaux passages et d’autres moments où il n’y a pas
grand-chose. Ce n’est pas toujours facile, surtout qu’en plus
d’écrire, il faut faire des salons, des dédicaces et assurer
soi-même la promotion de son bouquin. Je pense que c’est important
d’écrire quand on a envie d’écrire et ne pas se forcer.
Pourquoi
avoir choisi l'auto-édition ?
Pour
une raison toute simple, « Horrible prophétie » était
une petite nouvelle et il n’y avait pratiquement pas de maison
d’édition acceptant un livre si court. Et puis, je dois
reconnaitre que tout s’est passé très vite, je n’ai pas
vraiment eu le temps de voir d’autres maisons d’édition. Et
puis, il ne faut pas oublier que les délais sont très longs pour
avoir une réponse. Je voulais l’éditer tout de suite, parce que,
voilà, c’était un rêve. Je n’exclus pas de passer par une
grande maison d’édition pour un autre manuscrit, si on veut bien
de moi. On verra.
Comment
avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le
retour des critiques, positives comme négatives.
Un
peu trop à cœur pour les négatives au début. Les positives sont
toujours les bienvenues !
Comment
s'est passé le choix de la couverture du roman ? Y avez-vous
participé ? Si non, qu'auriez-vous changé ?
La
couverture était un service payant chez ma maison d’édition,
alors je me suis dit que je pourrais m’en sortir sans, mais non !
Je mets donc à la disposition des lecteurs sur facebook, salons, et
dédicaces une version avec deux jaquettes différentes possibles,
faites entièrement par moi. Si vous ne me contactez pas directement
vous n’aurez qu’une version sobre et blanche toute simple.
Pour
le tome 2 de « Horrible prophétie », « Horrible
prophétie tome II Les Rouages du Destin », il y aura une
couverture que j’aurai faite entièrement moi-même, mit en page
par ma maison d’édition Edilivre.
Si
vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel
choisiriez-vous et pourquoi ?
Honnêtement,
je ne sais pas. Il n’y en a pas tant que ça dans ce premier tome.
Il ne vaut pas mieux donner vie à Lénora, ce serait un danger
public !
Sur
quel projet êtes-vous en ce moment ?
L’édition
du tome 2 d’ « Horrible prophétie ». « Horrible
prophétie Tome II Les Rouages du Destin » va sortir avant
l’été. Il ne rete qu’une trentaine de pages pour la dernière
relecture et ensuite, il y aura tout le processus d’édition avec
le BAT… J’espère vraiment le sortir en juin pour que vous
puissiez le retrouvez sur mes salons de juillet et d’août.
Et
ensuite, il y aura l’écriture du tome 3 et du tome 4 qui ne sont
pas encore commencé. J’entamerai l’écriture du tome 3 en
septembre.
J’ai
deux autres projets en cours, il faut aussi que je voie comment tout
cela va s’organiser.
Auriez-vous
des conseils d'écriture pour nos jeunes débutants ?
Beaucoup
de travail !
Commencez
par écrire des fanfictions si vous aimez Harry Potter, des mangas ou
même des séries. Il y a des sites spécialisés où vous pourrez
mettre vos textes, vous faire lire, vous faire suivre et avoir des
avis de lecteurs sur la façon dont vous écrivez. Ça vous habituera
déjà à avoir des critiques et à construire un récit.
Imaginer
une pièce ou une action et essayer de la décrire d’une dizaine de
façons différentes et avec du vocabulaire varié en évitant les
répétitions.
Lisez
beaucoup, même des livres difficiles, ça aura un véritable impact
sur votre phrasé et votre vocabulaire.
Et
puis, bien sûr, les appels à texte. Ça peut être pas mal pour
vous exercer à la nouvelle sur un sujet donné, même si vous ne
postulez pas.
Un
petit mot pour la fin ?
Ecrire,
c’est être libre.
Super article, je suis pour l'auto-éditions et j'aime voir ce genre d'article qui mette ces auteurs en avant.
RépondreSupprimerC'est gentil ♥ D'ailleurs, si cela t'intéresse, je t'invite à rejoindre le groupe des auteurs indépendants du Grand Ouest ☺ https://www.facebook.com/AuteursGrandOuest/
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