#JeudiAutoEdition - Qui sont ces auteurs ? #26
Le #JeudiAutoEdition est un rendez-vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur(e) auto-édité(e), ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ...
Cette semaine, c'est au tour de Benedict Taffin
Pour
commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation rapide
pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas encore ? (D'où
vous venez, les études faites, etc.)
Je
suis née dans le Grand Nord comme le dit Dany Boon dans « Bienvenue
chez les Ch'tis », dans un petit village. J'ai suivi des études
qui m'ont menée jusqu'à un diplôme d'ingénieur en
Instrumentation. Si vous vous demandez ce qu'est l'instrumentation,
c'est l'étude des instruments de mesure et d'analyse scientifiques.
Mais je dois avouer que je n'ai jamais eu l'occasion d'exercer mon
métier. À la sortie de
l'école, j'ai opté pour l'informatique et développé des logiciels
de gestion dans différentes entreprises.
Aujourd'hui,
j'écris à temps pratiquement complet. « Le code Minotaure »
est mon 4ème roman et le premier en auto-édition.
Quel
est votre univers livresque ?
Depuis
l'enfance, je suis attirée par la Science Fiction. J'ai dévoré les
titres de Isaac Asimov, Jack Vance, Philip K. Dick, Barjavel, Le
Guin, Anne Mc Caffrey, entre autres. Mes auteurs préférés sont
Frank Herbert et Dino Buzzati. Oui, je sais, ce dernier n'oeuvre pas
vraiment dans la Science Fiction, mais j'adore ses univers décalés
et son style inimitable.
Qui
vous a donné l'envie d'écrire à votre tour ? Quel est votre
objectif lorsque vous écrivez ? (Donner du plaisir, vous
évader, faire partager, etc.)
Le
premier à m'avoir donné envie d'écrire est Isaac Asimov. Je lisais
ses nouvelles et, à mon tour, j'inventais des histoires que je
couchais sur le papier. Je voulais et désire toujours partager des
idées, des univers, des concepts, et bien sûr, donner du plaisir à
mes lecteurs. Je pense qu'on peut donner à réfléchir sur le monde
qui nous entoure, tout en faisant passer un bon moment à ses
lecteurs et c'est mon but.
Comment
s'est déroulé l'écriture du roman (ou des romans) ?
Comme
pour tous mes romans, 4 à l'heure actuelle, la gestation est
difficile. J'écris mes romans à plusieurs reprises, pratiquement
intégralement, avant d'aboutir à une version qui me convienne. J'ai
longtemps essayé d'écourter le processus, mais en vain, pour le
moment. Pour « le code Minotaure », néanmoins, c'était
une nouveauté, car c'était mon premier thriller contemporain. Pour
moi qui suis habituée à imaginer mes mondes, à évoluer dans des
univers de science fiction ou de fantasy, cela fut une réelle
découverte d'écrire dans le monde actuel.
Vous
imposez-vous un rythme d'écriture ou écrivez-vous quand
l'inspiration est là ?
Étant
une flemmarde dans l'âme, je n'attends pas l'inspiration car alors
je n'écrirais jamais. Je m'efforce de travailler régulièrement,
tous les jours ouvrés de la semaine, de 10h à 16h. Le week-end, par
contre, c'est repos.
Pourquoi
avoir choisi l'auto-édition ?
J'ai
été publiée par plusieurs maisons d'édition dont Gallimard
Jeunesse et les Éditions du
38 et vous leur laissez le livre et ils s'occupent du reste. Même
s'il y a consultation de l'auteur, ce n'est qu'en terme de
validation, pas de création. J'avais envie de m'impliquer davantage,
de créer ma propre couverture, de faire mes propres choix en termes
de promotion, de mettre la main à la pâte et de continuer à faire
vivre mon roman même après sa publication. C'est un plaisir d'être
éditée et de confier la gestion de son œuvre à un éditeur. C'est
reposant. Et c'est un plaisir également de s'auto-éditer et de
gérer toutes les phases de la publication d'un roman.
Comment
avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le
retour des critiques, positives comme négatives.
J'attends
toujours les retours avec fébrilité, mais là, sans éditeur,
c'était encore pire. Malgré mes nombreuses relectures et les
vérifications d'amis, j'avais peur d'avoir oublié des fautes ou que
quelque chose cloche, mais je n'ai eu, heureusement, aucun mauvais
retour en ce sens. Mes premiers lecteurs ont été embarqués dans
mon intrigue, comme je l'espérais, et j'ai accueilli ces premières
critiques en poussant de petits cris hystériques et en sautant
partout. Humm... je ne sais pas si j'ai raison de l'avouer. ^^
Comment
s'est passé le choix de la couverture du roman ? Y avez-vous
participé ? Si non, qu'auriez-vous changé ?
J'ai
élaboré moi-même la couverture et ce fut très agréable. Je
voulais un fond rouge et des motifs rappelant l'informatique, le
thème de mon roman, et je crois que je ne m'en suis pas trop mal
sortie. Elle fait très pro. J'utiliserai le même modèle pour les
autres épisodes de la série des Dimitri Hennessy.
Si
vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel
choisiriez-vous et pourquoi ?
Ouh
là... Je pense que je choisirais Dimitri Hennessy, le héros du
« code Minotaure », avec ses beaux yeux gris pailleté
d'or, il est craquant. J'aimerais beaucoup discuter avec lui de ses
futures aventures et des lieux où il aimerait que mes récits
l'emmènent. Ceci dit, je pourrais également donner la vie à Roxane
Harris, la cohéroïne du « code Minotaure ». J'aime sa
joie de vivre et la confiance qu'elle arbore en toute occasion. On
pourrait écluser quelques cocktails (elle les adore) en parlant de
ses projets pour son Intelligence Artificielle, Daneel.
Sur
quel projet êtes-vous en ce moment ?
Je
travaille sur la suite du « code Minotaure » ou plutôt
sur un nouvel épisode. En effet, ce premier roman n'est que la
première aventure de Dimitri et Roxane. Il y en aura bien d'autres.
N'hésitez pas à venir jeter un œil sur mon blog,
benedictetaffin.blogspot.fr,
pour connaître mes projets anciens et à venir.
Auriez-vous
des conseils d'écriture pour nos jeunes débutants ?
Le
seul conseil que je puisse donner est de se lancer et d'écrire et
écrire encore. On devient forgeron en forgeant et écrivain en
écrivant. Comme on se fixe seul ses limites, on est le seul à
pouvoir se donner les moyens de les dépasser. Alors, au boulot !
Un
petit mot pour la fin ?
Merci pour cette opportunité de nous
laisser la parole, à nous, les auto-édités. Et lisez ! Ce que
vous voulez, mais lisez !
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A ton tour de parler ☺