#JeudiAutoEdition - Qui sont ces auteurs ? #22
Le #JeudiAutoEdition est un rendez-vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur auto-éditée, ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ...
Cette semaine, c'est au tour de Paul Eric Allegraud
Pour
commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation rapide
pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas encore ? (D'où
vous venez, les études faites, etc.)
Bonjour,
Je
m’appelle Paul Eric Allegraud, mais j’ai quelques « alias »
sur lesquels je reviendrai…
J’habite
en zone rurale, dans le nord du département de la Loire, ce qui
n’est peut-être pas le meilleur endroit pour la culture, hormis
celle de la vigne, mais on y respire un air à peu près pur. C’est
aussi la région dans laquelle je suis né, en 1958. Je m’en étais
éloigné durant de longues années, mais j’ai fini par y revenir.
Enfant,
j’étais un élève doué, mais j’ai rapidement commencé à
avoir quelques problèmes avec le système éducatif, ce qui m’a
poussé à me réfugier dans la lecture et à m’évader par la
pensée, avant de fuir, dès que j’en ai eu l’âge, une scolarité
de toute façon mal emmanchée. C’est donc en autodidacte que j’ai
tracé mon chemin qui m’a entraîné de nombreuses années vers le
spectacle vivant − cirque, théâtre −, sans jamais m’éloigner
vraiment de l’écriture. Mais j’ai concrétisé assez tardivement
cet éternel amour…
Quel
est votre univers livresque ?
Vers
dix, douze ans, j’alternais les livres de la Bibliothèque Verte
(Le club des cinq, entre autres) et les classiques comme Jules Verne
ou Jack London, puis, un peu plus tard la série des Bob Morane et
les BD avec Hervé Bazin ou Troyat. Ado, c’était Giono ou Sartre
qui succédaient à Kerouac ou Lovecraft, Van Voght et Asimov à
Raymond Chandler ou Dashiell Hammett. Plus tard, encore, j’ai
continué à lire des polars et de la SF, mais pas de façon
exclusive, même si ce sont sans doute les genres littéraires que
j’ai le plus fréquentés.
Bref,
j’ai toujours été assez hétéroclite dans mes choix, rien
d’étonnant, donc, qu’en écriture aussi, je me sois essayé à
divers genres. Et ce n’est pas fini !
Qui
vous a donné l'envie d'écrire à votre tour ? Quel est votre
objectif lorsque vous écrivez ? (Donner du plaisir, vous
évader, faire partager, etc.)
Comme
beaucoup, je pense, j’ai d’abord écrit de la poésie… Jamais
publiée ! Et puis j’ai eu une période haine/amour avec
l’écriture… Avec les mots. Il me semblait qu’il aurait été
vain de poser un mot de plus sur du papier, sinon pour écrire
« l’œuvre ultime » que bien entendu, je me sentais
bien incapable de créer…
C’est
Philippe Djian, dont j’ai découvert les livres après avoir vu le
film « 37,2 le matin », tiré du roman éponyme, qui m’a
donné envie d’écrire. Ou plutôt envie d’oser. Ses romans
cassaient tous les codes de ce que j’avais vu jusqu’alors… Pour
moi, ça a été une révélation, genre : « Ah oui !
On a le droit d’écrire comme ça ! » À cette époque,
c’est-à-dire peu de temps après avoir découvert cet auteur,
j’avais commencé un roman, arrêté vingt fois et recommencé tout
autant, mais jamais achevé.
Mais
j’avais aussi bien d’autres centres d’intérêt, il m’a fallu
encore de nombreuses années avant de me consacrer vraiment à
l’écriture.
Entre
temps, j’ai quand même couché quelques sketches sur le papier,
pour moi ou pour des copains, j’ai fait une adaptation théâtrale
de Jacques le Fataliste (de Diderot) et j’ai réalisé la mise en
écriture d’une création collective d’un groupe d’ados pour
l’atelier théâtral que j’animais (La concierge est dans
l’escalier).
C’est
seulement en 2012, après une période de six ans pendant laquelle je
m’étais éloigné (malgré moi) de toute activité créative, que
j’ai commencé à me tourner réellement vers l’écriture. J’ai
d’abord écrit essentiellement des nouvelles, dont quelques-unes
ont été en finale sur le site « Short Édition », avant
de me lancer dans l’écriture de mon premier roman.
Et
s’il faut parler de mes objectifs, très égoïstement, le premier
fut d’abord de me faire plaisir. Après, le plaisir de mes lecteurs
contribue aussi à mon plaisir… Bon, je parle de plaisir, et ça
peut donner l’impression que je fais de l’écriture un simple
loisir destiné à ma distraction… Que d’une certaine manière,
je m’en fiche un peu, pourvu que j’y trouve ce plaisir,
justement… En vérité, on en est loin ! Mon plaisir passe par
une exigence que sont loin d’avoir tous les auteurs indépendants
que j’ai pu lire. Pour « Les sbires d’Agouna », je
l’ai dit, je ne connaissais pas grand-chose au monde du livre. J’ai
fait pas mal d’erreurs, dont celle de trop me presser. J’ai
travaillé tout seul dans mon coin, sans demander conseil à
quiconque, sans bêta-lecture, sans retour d’aucune sorte…
Résultat, la première version contenait encore beaucoup de
coquilles, sans parler d’un problème de mise en page sur les tout
premiers exemplaires. Plus tard, j’ai découvert qu’il existait
des correcteurs professionnels et des passionnés disposés à faire
des bêta-lectures. Mon exigence de qualité en a été renforcée.
Comment
s'est déroulé l'écriture du roman (ou des romans) ?
C’est
une circonstance malheureuse qui m’a poussé à écrire le premier
« Poljack ». J’étais inscrit sur un site communautaire
où nous étions une douzaine de personnes à nous éclater avec des
petits jeux littéraires. Dans ce groupe, une des participantes nous
proposait régulièrement ce qu’elle appelait ses voyages virtuels.
En fait, elle nous donnait une destination − le plus souvent
imaginaire −, quelques indications au fur et à mesure de l’avancée
du voyage, et chacun racontait ce périple à sa manière. Le truc
durait sur une période de plusieurs semaines, tout le monde
n’écrivant pas au même rythme. Bien entendu, nous partagions ces
textes directement sur le forum. Nous étions une poignée de fidèles
à ne jamais manquer ces voyages virtuels, et parmi nous, l’un des
participants (appelons-le Christian) se détachait du lot par son
entrain communicatif. D’un point de vue purement littéraire, il
écrivait très mal (fautes d’orthographe, de syntaxe, manque de
vocabulaire), mais il avait une imagination débordante et pleine
d’humour, et ne se mettait pas de frein. Ses textes étaient parmi
les plus suivis. De mon côté, dans le groupe, j’étais considéré
comme le seul à vraiment « savoir écrire » et tout le
monde me disait que j’avais l’étoffe d’un romancier. Christian
étais mon premier fan. Au printemps 2014, nous venions
d’attaquer un nouveau jeu du genre 15 mots à placer dans un texte,
mais avec des consignes supplémentaires. Il y avait sept
propositions, sept listes de mots, libre à chacun de choisir celle
qui lui convenait. Comme d’habitude, Christian et moi fûmes les
premiers à rendre notre copie. Et comme d’habitude, nous nous
défiâmes d’attaquer une nouvelle liste. Mon ami ne rendit jamais
d’autres textes. On apprit son décès brutal quelques jours plus
tard. Pour lui rendre hommage, et parce qu’il aurait voulu lire un
roman signé de mon nom, j’ai décidé de reprendre le premier
texte de ce jeu et d’en faire un roman. Ça a donné « Les
sbires d’Agouna ».
Poljack
était le pseudo dont je me servais sur ce site. Lorsque nous
écrivions ces fameux « voyages virtuels », chacun
parlait comme si c’était lui-même qui l’effectuait. Mon
personnage s’est donc tout naturellement appelé ainsi. Celui de
mes romans découle directement de ce personnage que j’avais
inventé alors. J’ai donc gardé ce nom, qui chez certains de mes
lecteurs, est aussi devenu mon « alias ».
Après
avoir écrit ce premier roman, je me suis dit que Poljack avait
encore bien des aventures à vivre, alors je continue. En 2015, j’ai
sorti le deuxième opus, « La momie drômoise », et le
troisième devrait arriver ce printemps 2017.
En
2016, j’ai fait totalement autre chose, puisque j’ai édité
« Valse Oddity », un roman de science-fiction dont la
trame repose avant tout sur les rapports humains, au sein un groupe
de jeunes en formation pour une mission dans l’espace lointain. Je
voulais que mes écrits SF soient bien différenciés de la série
Poljack, je l’ai donc sorti sous le pseudonyme de Caudrilla
Pleurage qui est une anagramme de mon Paul Eric Allegraud.
Vous
imposez-vous un rythme d'écriture ou écrivez-vous quand
l'inspiration est là ?
Je
ne m’impose rien. Je ne me donne pas de date de publication, donc
pas de stress… Bien sûr, j’essaie d’être un minimum régulier,
mais parfois les circonstances nous détournent de ce qu’on
voudrait faire. D’autre part, certains jours, je peux sortir trois
pages sans respirer, d’autres moments je patine dans la choucroute
et je ponds péniblement dix lignes. Mais je sais que rien ne sert de
forcer. Pourquoi se donner un objectif chiffré et aligner deux-mille
mots d’un coup, si à la relecture on en balance les trois quarts ?
Si l’on se met à travailler pour faire de la production, je crois
qu’on se détourne de ce pour quoi on écrit. Enfin, je prêche
pour mon église, parce que c’est vrai que ce genre d’écrivain
existe et que le business du livre tend de plus en plus vers une
littérature calibrée et bien « packagée », au
détriment d’un travail d’auteur plus artisanal… Et là, j’en
viens à la question suivante :
Pourquoi
avoir choisi l'auto-édition ?
Justement,
même si ce n’était pas aussi clair, dans ma tête, au moment où
j’ai sorti mon premier livre, c’est un peu à cause de ce que
j’ai dit juste au-dessus, d’un ensemble de fait autour de
l’édition dont je commençais tout juste à prendre conscience. En
réalité, quand j’ai écrit « Les sbires d’Agouna »,
je l’ai mis en ligne au fur et à mesure de son avancée, pour tous
les amis de Christian et du groupe d’écriture… Tous savaient que
c’était en son hommage, et m’ont donc poussé à le publier. À
l’époque, je n’y connaissais pas grand-chose, mais je savais
quand même que proposer mon roman à un éditeur, c’était un
chemin de croix, que ça prendrait un siècle et que je n’étais
même pas sûr d’intéresser un directeur de collection, même si
mes amis trouvaient mon travail génial ! Comme j’avais
entendu parler de l’auto-édition, je me suis lancé dans
l’aventure, tout seul comme un grand, vu qu’à l’époque
j’ignorais que sur les réseaux sociaux on pouvait croiser des gens
super prêts à tendre la main.
J’avais
déjà conscience d’une évolution pas toujours dans le bon sens du
métier d’éditeur, mais je ne savais pas jusqu’à quel point.
L’expérience et la fréquentation d’autres auteurs m’ont
permis d’affiner ma vision des choses. Je ne vais pas me lancer
dans une étude comparative des bienfaits et des défauts de
l’édition traditionnelle ou du milieu de l’auto-édition, ça
prendrait un livre ! Mais je pense qu’on est dans une époque
charnière où l’édition traditionnelle n’a pas fini sa mue,
tandis que l’auto-édition n’a pas atteint sa maturité.
Alors,
pour le moment, je continue à m’auto-éditer, mais je ne me
raconte pas d’histoire, si demain un éditeur sérieux vient me
tendre la main, je ne lui tournerais pas forcément le dos. Par
contre je serais très vigilant sur le contrat qu’il me propose.
Mais s’il me paraît acceptable, je signerais, tout simplement
parce que le temps que je consacre à faire le boulot d’éditeur,
je ne le passe pas à écrire… Et franchement, la mise en page, la
promo et tout ça, ce n’est pas vraiment le genre de boulot que me
donne envie de me lever le matin !
Comment
avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le
retour des critiques, positives comme négatives.
Pour
la sortie de mon premier, j’avais mis deux ou trois exemplaires en
vente chez le buraliste de mon village. Ma première belle surprise,
c’est quand une habitante de la commune est venue frapper à ma
porte, mon roman à la main, pour me demander une dédicace. C’est
toujours ma fan number one ! Par la suite, j’ai eu d’autres
retours enthousiasmes, mais ce qui m’a vraiment réjoui, c’est de
voir, lors de la signature du deuxième (La momie drômoise), les
lecteurs du premier se précipiter pour l’acquérir. Quel auteur
n’en serait pas heureux ? Les quelques commentaires déposés
sur Amazon ont ajouté une nouvelle couche de pommade bienfaisante,
mais j’en veux bien encore !
Malgré
la présence de coquille dans le premier (surtout sa première
version), je n’ai guère eu de retours négatifs, et quand il y en
a eu, ils concernaient principalement une particularité que les gens
adorent ou détestent : Poljack s’adresse directement aux
lecteurs, et parfois de façon un peu agressive. Certains, peut-être
parce que d’une certaine façon, ils se sentent personnellement
visés et ne voient plus le second degré, m’ont reproché cette
approche. Mais comme je n’écris pas pour plaire à tout le monde,
il est hors de question que je me plie à ce genre de critiques.
Après tout, ça fait aussi partie de mon personnage. Changer ma
façon d’écrire, supprimer cette particularité, ce serait le
dénaturer. Et me dénaturer !
Dans
tous les cas, je suis sensible à la critique, mais j’essaie, quand
elle est négative, de ne pas réagir à chaud et d’en tirer
quelque chose de constructif. À condition, bien sûr, qu’elle
aille dans ce sens. Ou qu’elle ne repose pas sur une
incompréhension, comme j’ai pu le voir une fois. D’un autre
côté, comme je suis aussi chroniqueur, une fois mon papier écrit
sur tel ou tel bouquin, je vais souvent voir l’avis des autres…
Je me rends compte que chez les lecteurs, le niveau d’exigence
n’est pas partout le même. J’ai vu des romans mal écrits, avec
des fautes de syntaxe, des phrases mal tournées, être encensés par
des chroniqueurs simplement parce que l’histoire leur avait plu.
J’ai vu aussi un bon bouquin se prendre une seule étoile parce que
le lecteur l’avait acheté en version numérique et préférait le
papier ! Comme quoi, la critique… Ce n’est pas une science
exacte, mais au moins certains savent argumenter leur prise de
position. Ce sont ceux-là, que leur avis soit favorable ou non, qui
apportent de l’intérêt à ces échanges auteurs/chroniqueurs.
Comment
s'est passé le choix de la couverture du roman ? Y avez-vous
participé ? Si non, qu'auriez-vous changé ?
Pour
« Les sbires d’Agouna », un pote m’avait proposé de
m’aider à la couverture. Il m’a fait plusieurs propositions, et
celle que j’ai retenue me semblait bien refléter le roman… Elle
a été très mal perçue. Je crois que la plupart des gens ne
comprenait pas le rapport entre l’image et le texte, alors que pour
moi, il semblait évident… Pour « La momie drômoise »,
j’ai fait la couverture moi-même, mais j’en suis à la deuxième
et je ne suis toujours pas réellement satisfait. Mais il est vrai
que ce n’est pas mon métier ! La couverture de « Valse
Oddity » est aussi de mon cru. C’est la seule que je trouve à
peu près valable.
Pour
la série des Poljack, je rêve de trouver un illustrateur qui puisse
harmoniser les différentes couvertures, mais je n’ai
malheureusement pas les moyens de le payer, alors ça attendra
encore.
Si
vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel
choisiriez-vous et pourquoi ?
Je
verrais bien Poljack prendre vie au cinéma… Par contre, dans la
réalité, je ne suis pas certain qu’il aurait sa place. Et puis je
me dis qu’il faut laisser les personnages de fiction dans la
fiction… Sinon, on n’est plus romancier, mais journaliste. Les
personnages de « Valse Oddity » ne sont pas encore nés,
puisque l’action se passe à la fin du XXIème siècle,
mais qui sait, ils pourraient très bien exister, d’ici quelques
décennies, puisqu’il s’agit d’un roman d’anticipation.
Sur
quel projet êtes-vous en ce moment ?
Comme
je l’ai dit plus haut, je termine le troisième Poljack qui devrait
s’appelait (Attention, scoop !) « Les perles de
l’Indus ». Il devrait sortir au printemps prochain.
En
parallèle, j’ai déjà un plan de travail et quelques notes pour
le prochain roman SF de Caudrilla Pleurage. Comme le premier, son
titre s’inspirera de celui d’un morceau rock très connu, mais
là, il est encore trop tôt pour en dévoiler plus (même si je
connais déjà lequel). Pour celui-ci, je n’ai pas de date de
sortie, mais ça ne sera probablement pas avant 2018. Fin 2017 au
plus tôt.
Auriez-vous
des conseils d'écriture pour nos jeunes débutants ?
Je
sais que l’écriture est un travail solitaire − la plupart du
temps, en tout cas −, mais s’il y a un seul conseil à donner,
c’est de ne pas rester seul dans son coin, de s’entourer de
bêta-lecteurs, et de préférence, pas des proches. Notre entourage
ne sera jamais (à quelques exceptions près) capable d’un retour
objectif. Là, c’est mon expérience de chroniqueur qui parle. Il
m’est arrivé plus d’une fois, lors de discussion avec des
auteurs, à propos des faiblesses de leur texte, d’apprendre que
c’était un de leurs proches qui avait fait office de relecteur…
Bien des défauts auraient sans doute pu être évités s’ils
étaient passés au tamis d’un bêta-lecteur indépendant, ou d’un
correcteur professionnel. Encore que là encore, il vaut mieux
travailler avec un pro qui a fait ses preuves. Dernièrement, j’ai
eu à chroniquer un roman qui souffrait de pas mal d’erreurs. Son
auteur avait pourtant payé une correctrice « professionnelle »…
Sur
les plateformes comme Wattpad, on peut profiter des conseils d’une
communauté, mais je m’en méfie un peu. On voit souvent des
groupes se former autour d’un genre de prédilection et d’un
niveau d’écriture… les gens finissent par se congratuler entre
eux, mais il n’y a plus de recul, et surtout, il n’y a pas
toujours les connaissances requises…
C’est
bien beau de dire « on est tous auteurs »… mais écrire
pour soi et ses quelques potes qui partagent les mêmes centres
d’intérêt, c’est une chose, écrire pour le plus grand nombre,
c’en est une autre. On voit, sur Amazon, des gens publier alors
qu’ils n’ont même pas le niveau de français d’un élève de
cinquième !
Moi,
en tant que lecteur, je suis exigeant, alors si vous voulez être
auteur, le minimum, c’est de l’être aussi et de présenter,
quelque soit le genre et le style, une œuvre sans faille. Une
histoire, même très originale, ne fait pas tout. Il faut encore
savoir la raconter dans un style personnel, et surtout dans un
langage correct. Quand je dis correct, je ne parle pas de
politiquement correct. On peut très bien écrire avec un langage
très cru, mais l’écrit, ce n’est pas le parler. Ce n’est pas
l’ouïe qui travaille,
mais
la vue ! Un phrase bancale qui passera oralement sera
immédiatement mal perçue à la lecture. Une personne qui ne
maîtrise pas le français n’écrira jamais un « grand
livre » pas plus qu’une autre qui ne maîtrise pas le dessin
ne se retrouvera au Louvre.
Un
petit mot pour la fin ?
Pour
terminer, j’invite ceux qui veulent en savoir plus à se rendre sur
mon blog : http://poljackleblog.blogspot.fr/
Vous
y trouverez non seulement des informations me concernant, mais aussi
ma bibliographie, mes chroniques, et même quelques coups de gueule
(Le raton râleur).
À
propos de mes livres, « La momie drômoise », c’est par
là : https://goo.gl/oHOsFi
et
« Valse Oddity », par ici : https://goo.gl/rNDTpD
N’hésitez
pas à me contacter via mon blog, si vous souhaitez une chronique de
votre roman, ou simplement échanger sur le travail d’auteur.
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