Interview #6 - Thomas Andrew
Aujourd'hui, je reviens avec une interview, cela faisait assez longtemps ... Il s'agit de Thomas Andrew, auteur de Drek Carter et Phoebus Mortel. Voici de quoi en apprendre un peu plus sur lui et son univers ...
Bonjour Thomas, merci d'avoir accepté de répondre à mes (nombreuses) questions qui seront sur vous, les romans, puis vos projets futurs,
1, Pouvez-vous vous décrire, vous
présenter aux lecteurs qui ne vous connaissent pas encore ou très
peu ?
Je me décrirais comme un trentenaire
typique de mon époque, avec mes qualités et mes défauts, avec ses
doutes et son envie de découvrir le monde, aimant la bonne bouffe
entre amis – un vrai épicurien – et les voyages, notamment
l’Espagne et la Suède. Je suis à l’écoute avec les gens
(déformation professionnelle : quand on est enseignant, on passe
notre temps à écouter les élèves), essayant de prodiguer des
conseils. J’essaye de donner de la bonne humeur aux gens. J’ai
beaucoup d’autodérision. Il faut savoir rire de soi. Je trouve
qu’on ne rit pas assez. La vie est assez courte. Il faut la
prendre, l’embrasser, et en rire, et surtout avec les gens qui vous
aiment et qui vous respectent.
2, Avant d'être écrivain, vous
avez ou vous êtes toujours un lecteur, mais que pouvons-nous trouver
dans votre bibliothèque ?
Dans ma bibliothèque, il y a beaucoup
de BD, de romans policiers et de fantastiques.
3, Quel a été le déclic qui vous
a poussé à écrire à votre tour ?
Mon envie d’écrire a toujours été
présente. Au lycée, j’ai écrit deux pièces de théâtre, que
j’ai jouées avec une troupe amateur. Ensuite, j’ai toujours
imaginé des histoires que je ne posais pas sur le papier. Il a fallu
qu’une amie auteur me pousse pour que ces mots soient enfin
publiés.
4, Que pouvez-vous conseiller aux
personnes désirant écrire aussi ?
Avant d’écrire, il faut aimer lire.
Ensuite, il faut écrire une histoire qui vous fasse plaisir et dans
un domaine que vous maîtrisez, de l’envoyer à plusieurs éditeurs
– et non à des auteurs – et surtout d’être très, mais très
patient. Les éditeurs lisent toujours les manuscrits que vous leur
envoyez, mais cela peut prendre du temps.
5, Votre premier roman est Drek
Carter, tome 1 – Cupidon Mortel, comment s'est passé son
écriture ?
Cupidon Mortel était à l’origine
une nouvelle qu’un éditeur n’avait pas voulue. Ensuite,
Cassandra O’Donnell m’a poussé à poursuivre et à l’étoffer.
J’avais tellement d’idées que de nouvelle, le texte est passé à
roman. Je me suis vraiment amusé à l’écrire, car je voulais que
ce roman soit un pur urban fantasy, alliant thriller, fantastique et
humour. Je voulais aussi que le héros soit un homme. J’en avais
marre de lire toujours la même histoire, à savoir une jeune femme
âgée de 16 à 25 ans, tombant systématiquement amoureuse de deux
types qui font partie de deux clans rivaux. Je n’ai rien contre,
mais à force cela devient lassant.
6, Sur qui ou quoi vous-êtes-vous
basé pour faire les personnages ? (Surtout Drek, mon chouchou
♥)
Mes personnages sont un
savant mélange entre les personnes de mon entourage et ceux de
fiction aussi bien dans les films que dans les séries TV.
Drek a le physique de
Tyler
Hoechlin de Teen
Wolf
et de David Giuntoli de Grimm
et son humour est typiquement le mien. Après, j’ai voulu que Drek
soit un homme de son époque, de notre époque : il cherche le grand
amour, prend soin de son apparence, sort avec ses amis.
Scarlett
ressemble au personnage de Karen Walker de Will & Grace avec un
gros soupçon de Patsy de Absolutely
Fabulous.
7, Comment s'est déroulé la mise
en place de la publication avec les maisons d'éditions ?
Pour Cupidon Mortel, il a fallu être
patient car Florence Lottin (mon éditrice qui est partie de J’ai
Lu pour les éditions Pygmalion) avait beaucoup de romans sous sa
direction et à publier. Entre la remise du manuscrit et la
publication, il s’est écoulé 1 an et demi, ce qui est un
intervalle de temps normal dans les grandes maisons d’édition. En
tout cas, elle a été d’une grande aide et d’un énorme soutien.
8, Ensuite, nous avons Phoebus
Mortel, est-ce pour faire une petite pause avec Drek Carter ou
était-ce une envie en parallèle ?
Non, c’était un défi d’un ami
éditeur et surtout une envie de faire autre chose !
9, Sa publication a-t-elle été
plus difficile que pour Drek Carter ?
Pas du tout, et je dirais même au
contraire. C’était plutôt simple ! Mon éditeur de chez Sidh
Press, un ami, cherchait des nouvelles MM pour un recueil. Je me suis
lancé dans l’écriture et au fur et à mesure du processus, la
nouvelle s’était transformée en un court roman. Il a aimé, et
l’a publié !
10. Comment vivez-vous le retour des
lecteurs ? Négatifs comme positifs.
Le retour des lecteurs est très
important. Les avis positifs me font énormément plaisir et me
galvanisent terriblement. C’est à ce moment-là que je me rends
compte de l’impact de mes livres sur mes lecteurs.
Pour les avis négatifs, celles qui
sont constructives et argumentées, permettent de me remettre en
question et de m’améliorer.
11. Comment s’est passé le choix
de la couverture du roman ? Y avez-vous participé ? Si
non, qu'auriez-vous changé ?
J’ai la chance d’avoir Alexandra V
Bach comme illustratrice. Elle me suit depuis le début et ce qui est
absolument formidable avec elle, c’est qu’elle a un véritable
don pour mettre en image une vague idée de couverture. Généralement,
je lui donne trois ou quatre mots et elle me fait une merveille.
C’est une déesse de l’illustration.
12. Si vous pouviez donner vie à
l'un de vos personnages, lequel choisisseriez-vous et pourquoi ?
Scarlett, sans aucun
doute. Ce personnage est un pur bonheur. Je m’éclate avec elle.
Tout le monde rêverait d’être une Scarlett. Dire tout haut ce que
tout le monde pense tout bas, sans se soucier des conséquences.
13, Sur quel projet êtes-vous en ce
moment ?
En ce moment, je suis sur plusieurs
projets. En fantasy, je suis sur le tome 3 de Drek Carter, qui va
s’intituler Hygie Mortelle. En romance, j’ai la suite de
Phoebus Mortel, qui va s’intituler Hermès Mortel qui va
paraître chez Sidh Press, et aussi sur une comédie romantique
contemporaine gay très légère. Sinon, j’ai un policier
humoristique à la sauce Les Petits Meurtres d’Agatha Christie
dans les cartons. Si un éditeur me lit… (rires)
14, Comme beaucoup de fans, nous
serions ravis de pouvoir échanger avec vous de vive voix, où
pourrions-nous vous croiser ? (Dédicaces, salons ?)
Alors, je serai à Fantasy en
Beaujolais le 14 et 15 novembre 2015, à Mons Livre les 21 et 22
novembre 2015.
En 2016, pour le moment, je serai au
Salon Fantastique de Paris en février et aux Imaginales à Epinal
fin mai.
Après, si des libraires veulent me
recevoir pour des dédicaces j’en serai plus que ravi !
15, Un petit mot pour la fin ?
Je remercie les lecteurs pour leurs
mots et leur attention. J’espère vous voir bientôt afin de
converser sur Drek et sur Glen. Et n’oubliez pas que « La vie
ne vaut être vécue sans passion ni audace ».
Mon avis sur Drek Carter, tome 1 - Cupidon Mortel
Mon avis sur Phoebus Mortel
Très belle interview ! Très intéressant. Merci :-)
RépondreSupprimerMerci :)
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