#JeudiAutoEdition - Qui sont ces auteurs ? #41
Le #JeudiAutoEdition est un rendez-vous que je suis de très près depuis un petit moment et n'ayant pas toujours une lecture sous la main, je préfère mettre en avant un ou une auteur(e) auto-édité(e), ce qui, je l'espère, vous permettra de le ou la connaître un peu plus et pourquoi pas, la curiosité fera le reste ...
Cette semaine, c'est au tour de Sophie Rouzier
Pour
commencer, pouvez-vous nous faire une petite présentation rapide
pour ceux et celles qui ne vous connaissent pas encore ? (D'où
vous venez, les études faites, etc.)
Bonjour,
je m’appelle Sophie Rouzier et c’est mon vrai nom. Je suis née à
côté de Tours mais habite en Allemagne, à Munich depuis que j’ai
fini mes études de langues étrangères appliquées. J’ai 34 ans
et suis mariée. Mon premier ouvrage Clara
au Guatemala : l’odyssée glamour d’une apprentie
globetrotteuse
est parue au mois de juin.
J’adore
voyager, c’est une véritable passion que je partage avec mon mari.
Camping en Antarctique pour observer les manchots empereurs, stage de
survie dans la jungle au Népal : voilà à quoi ressemblent nos
vacances ! C’est durant ces déplacements que je puise mon
inspiration pour mes romans. Mes livres peuvent d’ailleurs servir
de base pour planifier un voyage.
Quel
est votre univers livresque ?
Je
lis deux genres en particulier : la chicklit (Sophie Kinsella,
Isabel Wolff) et les récits de voyage (Mike Horn, Alexandre et Sonia
Poussin). C’est sans doute pour cela que je souhaitais faire de mon
premier roman un mélange de ces deux genres : une comédie
romantique qui se passe dans des lieux que j’ai moi-même visités.
J’essaye de faire voyager le lecteur et de lui faire découvrir de
nouvelles contrées. La plupart des romances se passent à New-York,
Rome ou Paris, c’est un peu lassant. Du coup, le Guatemala c’est
dépaysant et je suis sûre que les lecteurs apprécient.
Qui
vous a donné l'envie d'écrire à votre tour ? Quel est votre
objectif lorsque vous écrivez ? (Donner du plaisir, vous
évader, faire partager, etc.)
J’ai
toujours écrit, que ce soit les aventures de ma sœur jumelle
imaginaire quand j’étais plus jeune, des articles pour un journal
que seules mes copines recevaient ou des chroniques d’une française
à Munich, jamais publiées. Je souhaitais d’ailleurs être
journaliste à une époque mais je crois qu’auteure me convient
mieux. Pendant mes voyages, j’ai toujours un carnet de bord, où je
note des anecdotes mais aussi des idées pour mes prochains romans.
J’écris
ce que j’aimerai pouvoir lire. Je me fais plaisir et perds la
notion du temps. Je souhaite faire rire le lecteur et qu’il passe
un excellent moment. On a tous besoin de rêver.
Comment
s'est déroulé l'écriture du roman (ou des romans) ?
J’ai
pris une année sabbatique en 2013 pour faire une mission humanitaire
au Népal et c’est là que j’ai commencé à écrire ce roman,
sans penser que je le terminerai. Nous étions parti au Guatemala en
2012. Un jour, j’ai parlé à mon mari du livre, il a lu le début.
Il a été très enthousiaste et m’a poussée à le finir. Je
voulais le garder pour moi et n’ai pas osé en parler à mon
entourage. Finalement je me suis lancée et j’ai envoyé le premier
chapitre à toute une mailing list. J’en ai parlé à ma famille, à
mes copines. Les premiers échos positifs m’ont encouragée. J’ai
ensuite participé au Speed Dating KDP sur le stand d’Amazon au
salon du livre et j’ai pris confiance en moi face aux réactions
positives du jury.
Vous
imposez-vous un rythme d'écriture ou écrivez-vous quand
l'inspiration est là ?
Je
me suis imposée un rythme seulement quand je souhaitais relire,
peaufiner et corriger mon roman. Je suis une adepte de la méthode
The
Morning Miracle
de Hal Elrod et me lève plus tôt pour commencer la journée par ce
qui me plaît. C’est à ce moment-là que je suis le plus efficace.
J’écris
très souvent dans le train en musique. Quand j’observe les
paysages par la fenêtre, je commence à m’évader et l’inspiration
vient toute seule. Quand je suis d’humeur maussade, j’écris mais
plutôt pour me défouler.
Pourquoi
avoir choisi l'autoédition ?
Je
n’ai pas envoyé mon manuscrit à des maisons d’édition car je
voulais être moi-même actrice de ma réussite. Après tout, c’est
le résultat de mon travail créatif. Je souhaitais faire quelque
chose qui me ressemble et non pas qu’on m’impose des idées.
En
me lançant dans l’aventure de l’autoédition, j’ai appris
énormément de choses et ai collaboré avec un correcteur, une
illustratrice pour la couverture et une autre pour les cartes
intérieures. J’ai par ailleurs découvert des bloggeuses
formidables en faisant ma communication moi-même.
Comment
avez-vous vécu l’enthousiasme des premiers lecteurs ? Le
retour des critiques, positives comme négatives.
J’avais
très peur de la réaction de mes proches, tout comme celles des
bêta-lecteurs. J’ai pris en compte leurs remarques et amélioré
certains points.
J’avais
les larmes aux yeux lorsque j’ai lu la première chronique très
enthousiaste d’une bloggeuse. Je me suis dit que ça valait la
peine d’avoir tant travailler, rien que pour lui avoir fait passer
un bon moment.
Comment
s'est passé le choix de la couverture du roman ? Y avez-vous
participé ? Si non, qu'auriez-vous changé ?
Depuis
quelques années, je suivais le blog d’une jeune québécoise
(Bach) qui faisait des études pour devenir graphiste. Elle a
commencé à travailler et maintenant elle dessine des couvertures de
livres et ses propres BDs. Je ne voyais qu’elle pour réaliser ma
couverture. Je lui ai donné beaucoup d’indications et ai été
sans doute un peu trop dirigiste et parfois peu sûre de moi. Elle
m’a conseillée, aiguillée et je suis super contente du résultat.
Si
vous pouviez donner vie à l'un de vos personnages, lequel
choisiriez-vous et pourquoi ?
Je
choisirais Clay. Il a ses atouts et ses points faibles, mais je le
trouve très attachant. Par moment il m’a fait de la peine à cause
de ce que je lui ai infligé dans le roman. Par moment, je voulais
aussi le gifler, le secouer. C’est un aventurier lui aussi, tout
comme moi.
Sur
quel projet êtes-vous en ce moment ?
Je
souhaite publier une série de livres qui s’intitule « Les
aventurières du bout du monde » avec des caractères féminins
forts qui deviennent aventurières malgré elles. Clara
au Guatemala
en est le premier tome.
Je
suis en train d’écrire le second livre : Chantal au Népal
qui paraîtra en 2018.Il s’agit d’une comédie romantique, qui se
déroule dans un pays qui tient une grande place dans mon cœur. Ne
vous inquiétez pas tous les ingrédients sont là amour, amitié,
aventures et bien entendu : beaux mecs. L’héroïne est un peu
plus atypique que Clara, mais tout aussi attachante. Enfant adoptée,
Chantal devra sortir de sa zone de confort pour retourner dans son
pays d’origine et découvrir autrement que dans un livre d’images
la ville de Katmandu ou encore les Annapurnas.
Auriez-vous
des conseils d'écriture pour nos jeunes débutants ?
Je
fais partie des écrivains scripturaux, qui écrivent au fur et à
mesure sans savoir où ils vont. C’est bien de se laisser aller,
mais je donnerai tout de même le conseil de se faire un plan et de
laisser son imagination certes se libérer mais dans un certain
cadre.
Un
petit mot pour la fin ?
Une
petite citation pour la terminer cette interview que je trouve très
belle et éclatante de vérité. « Dans la vie, les jeux sont
donnés, mais avec un jeu donné, chacun peut faire une
partie différente. » (Goethe)
• Bonus •
Si cette interview vous a plu, je vous invite à suivre l'auteure sur Twitter ou Facebook et découvrir son roman sans plus attendre ♥
“Clara, Clara, Clara, qu’est-ce qu’on va faire de toi! “ Cette phrase, Clara l’a entendue des millions de fois, que ce soit de la bouche de son patron, de ses parents ou même de ses amis. Elle ne sait que faire de sa vie. Un jour, elle est pigiste pour un magazine feminin, le lendemain serveuse dans un bistrot. Quand trouvera-t-elle sa voie ? Quelle est sa destinée ? C’est lorsque sa tante Flor lui parle de ses origines guatémaltèques que Clara n’a plus qu’une idée en tête: partir au Guatemala pour découvrir l’histoire de sa famille! Un événement troublant a obligé ses grands-parents à fuir leur pays, depuis sa mere rejette tout ce qui a trait à ses origines. Accompagnée de ses deux acolytes Matthew et Clay, elle va mener une enquête qui va les conduire à la capitale de Guatemala City, dans la jungle de El Mirador mais aussi dans la ville coloniale d’Antigua. Entre secrets de famille et histoires d’amour, bronzette et rando, nouvelle culture et découverte de soi, Clara va en vivre des aventures, sans perdre pour autant son côté glamour!
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