Interview - Christelle Da Cruz
Bonjour, bonjour
Aujourd'hui, une autre interview vous est proposé et pour changer, je ne vais pas vous faire découvrir l'auteure après la sortie de son roman, mais avant ! Histoire de vous mettre l'eau à la bouche ... Et au passage, donner l'envie de découvrir les éditions Dreamcatcher !
Je vous présente donc Christelle Da Cruz ☺
Pour
commencer, est-il possible de vous présenter en quelques mots ?
Je vais
essayer de faire court : je m’appelle Christelle, j’ai 34
ans. J’ai fait mes études à l’Institut Régional du Travail
Social de Talence où j’ai obtenu un diplôme d’état
d’assistante de service social. J’exerce depuis plus de dix ans
dans un hôpital et j’adore ce métier. Mes principaux loisirs sont
la lecture et l’écriture, ainsi que le jardinage et les sorties en
famille (recomposée, un joyeux bazar !).
Depuis quand
vous êtes-vous intéressée à l’écriture ?
L’écriture
me fait de l’œil depuis toujours. J’ai commencé à griffonner
des mini-histoires sur mes cahiers en classe élémentaire. J’ai
tenu un nombre incalculable de journaux intimes (jusqu’à l’âge
de 21 ans), j’ai écrit des morceaux de pièces de théâtre au
lycée, des monologues surtout. Puis j’ai laissé tomber totalement
l’écriture pendant plusieurs années. Un projet de roman a germé
dans ma tête un jour et deux et demi plus tard, alors que je le
ruminais toujours dans mon esprit, mon conjoint m’a encouragé à
m’inscrire sur Fyctia. J’ai ensuite changé de plateforme et
atterri sur Wattpad. Et c’est ainsi que j’ai réussi à terminer
mon premier roman.
Quelle est,
pour vous, la place de l’auteur dans notre société ?
Je vois les
auteurs comme des personnes qui nous font un don car le travail
réalisé sur un roman est souvent immense et contient toujours une
petite part de nous. Après je pense aussi que leur valeur est trop
peu reconnue et leur travail mal considéré.
Qu’est ce
qui peut faire l’objet d’inspiration pour vous ?
Mon
inspiration me vient souvent de mes convictions, de mes émotions. Il
y a un tas de choses qui peuvent déclencher la venue d’une idée
mais la plupart du temps, c’est la musique. Mes idéaux féministes
et ma colère face au statut des femmes d’aujourd’hui m’ont
beaucoup porté.
Quel est
votre rythme d’écriture ?
Il y a des
périodes où j’écris tous les soirs (en semaine après le coucher
de ma fille en général). A d’autres moments, je peux ne pas
toucher le clavier de mon ordi pendant des semaines mais c’est
assez rare une fois que je suis lancée. Pour mon premier roman, j’ai
fait uniquement une pause de 3 semaines sur les 7 mois d’écriture,
c’est plus compliqué avec le second.
Quels
auteurs adorez-vous lire ?
Mes auteurs
préférés sont Agatha Christie, Ann Granger, Louise Penny, J.K.
Rowling, Alisson Goodman, Marie Vareille et Sarah J.Mass. Policier,
fantasy, un zeste de romance… Je lis aussi pas mal de chick-lit.
Si vous
pouviez donner vie à l’un de vos personnages, lequel
choisiriez-vous ?
Question
très difficile ! J’ai deux personnages principaux que
j’adore… Allez ce sera Alex, car j’adore son humour grinçant.
Sur quel
projet travaillez-vous actuellement ?
Deux gros
projets en cours : la future publication de Matriochkas, mon
premier roman, dont la sortie est prévue en fin d’année aux
Editions Dreamcatcher. C’est une dystopie dans laquelle notre
société a connu un changement majeur : il y a plusieurs
décennies, une épidémie a décimé la population masculine et
entrainé la mise en quarantaine des survivants. Le pouvoir est
désormais aux mains des femmes. Gabrielle, l’héroïne, va se
retrouver bien malgré elle plongée dans une intrigue qui va
bouleverser sa perception du monde.
Nous
venons d’élaborer la couverture, les choses se précisent… Comme
c’est mon premier roman, c’est très étrange comme sensation. En
parallèle, je travaille à l’écriture du tome 2 qui sera
également édité chez Dreamcatcher.
Quels
conseils pouvez-vous donner aux jeunes écrivains ?
J’en suis
une, je pense ! Mais le conseil que je donnerais c’est de ne
pas baisser les bras. De travailler, écrire, se relire, se relire
encore. Et ne pas hésiter à tenter sa chance. Au final on a rien à
perdre !
Avez-vous
une petite anecdote lors d’une rencontre avec vos fans ?
Je n’ai
pas encore de fans et j’assisterais à mon premier salon fin
octobre à St Germain-du-Puch (en Gironde). Mon roman ne sera pas
encore sorti mais j’y vais surtout pour rencontrer les auteurs de
ma maison d’édition qui y seront présentes et avoir un premier
contact avec le public.
D’ailleurs,
quelle sera votre prochaine date ?
Premier
salon le 28 octobre à St Germain-du-Puch (33750). Pas de date officielle
encore concernant un salon ou une dédicace après la sortie de
Matriochkas.
Une petite
chose à ajouter ?
Merci de
m’avoir soumise à cette petite interview. C’est agréable de
livrer un peu de ses secrets aux autres ! Une fois qu’on a été
sélectionné par une maison d’édition, l’aventure est à la
fois géniale et terrifiante. J’appréhende énormément les avis
des lecteurs pour ma part mais je suis également super heureuse de
partager ce roman, dans lequel j’ai mis mes tripes et mon cœur.
• Concernant le roman •
Matriochkas
... Couverture à découvrir dans quelques mois ...
... Couverture à découvrir dans quelques mois ...
Depuis près de soixante ans, le pouvoir appartient aux femmes. Une mystérieuse épidémie a lourdement décimé la population masculine et l’isolement des survivants a conduit à une réorganisation totale de la société. Au cœur de la capitale, Gabrielle, chauffeuse de taxi, mène une vie sans histoire entre son boulot et ses amis. Un soir, au détour d’une course réalisée pour une riche cliente, elle va se retrouver plongée dans une intrigue inquiétante. Qui est cet homme, évadé d’un pôle d’enfermement, qui ne cesse de la traquer ? Comment a-t-il pu atteindre la capitale sans être interpellé ? Autant de questions dont les réponses pourraient bouleverser l’ordre établi.
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