Facebook m'a tuer



V.O. : -
Auteurs : Alexandre Des Isnards & Thomas Zuber
Nationnalité : Française
Traduction : -
Editions : Pocket
Collection : -
Nombre de pages : 246 pages
Date de parution : 2012


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Hier, une soirée privée était privée. Aujourd'hui, vos proches sont tous devenus photoreporters, prêts à publier les images les plus "délire" de votre crémaillère ou de votre anniversaire.
Hier, on pouvait dîner à deux. Aujourd'hui, on ne peut dîner qu'à quatre (vous, lui ou elle, vos deux portables).

Facebook est devenu un mode de vie. la "culture facebook" gagne toutes les générations et bouleverse nos relations amicales, familiales ou amoureuses. Sans qu'on s'en rende toujours compte. Mais à la vitesse du numérique.

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Lorsque j'ai croisé ce roman lors d'un vide-grenier, le titre m'a beaucoup intrigué, puis le résumé.

Avant de connaître le réseau social Twitter, j'étais l'une de ses personnes à beaucoup usé de Facebook, pour y raconter ma vie, mais avec pour "amis" beaucoup de membres de ma famille donc peu d'intimité, dirons-nous. J'ai donc mis un frein à ma relation avec Facebook. Ce roman traitant de cette relation virtuelle, je l'ai trouvé intéressante, mais j'ai été plus impressionnée par sa structure et son impacte.
Rien de bien originale, l'histoire se base sur la vie quotidienne de tiers personnes, comme vous et moi, mais à travers leurs statuts facebook et les commentaires qui en sortent, les liens entre chaques "amis" et l'on peut voir comment le monde est petit.

J'ai pu remarqué qu'à travers cette vie virtuelle, on s'éloigne de plus en plus de ceux qui nous entoure, bien que j'en avais une idée. Après ma lecture, j'ai donc tout coupé : téléphone, PC, télé et j'ai passé du temps avec mes enfants et mon homme. Bien que je sois encore devant le PC à écrire cette chronique, j'en passe de moins en moins de temps, ce qui me permet de mieux profiter. 
Je ne dis pas que je tiendrais à vivre sans les réseaux sociaux (Twitter forcément), mais je calmerais mon jeu.

J'ai donc apprécié son originalité, mais surtout le message qu'il nous montre assez durement. Les auteurs n'ont pas du avoir tant de mal à formuler leurs idées, bien que le travail de construction soit immense. Si vous souhaitez voir le résultat du virtuel sur nos vies, c'est une très belle occasion et je serais curieuse d'avoir vos retours ! Si vous l'avez déjà lu, n'hésitez donc pas à me laisser l'adresse de votre article, j'irais voir avec grand plaisir !



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