L'enfant du Cimetière, tome 1

Auteur : Pierre Brulhet

Editions : Séma
Collection : Jeunesse/Fantastique

Nombre de pages : 90 pages

Date de parution : 21 Août 2019

Format : Numérique

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L’enfant Yoann est abandonné tout petit dans la crypte d’un cimetière. Là il est recueilli puis élevé par les esprits du lieu. C’est que le cimetière fonctionne comme un véritable village, à l’abri du regard des vivants, géré par ses deux maires débonnaires Von Barton et Cornwill. Maintenant âgé de 12 ans, Yoann est mûr pour expérimenter toutes les facettes de la vie : l’amitié, l’amour, l’adversité. Jusqu’au jour où les vivants ont décidé de détruire une partie du cimetière. La petite communauté des esprits est en danger. Yoann et la jolie Ora, celle qu’il aime, prennent la tête de la révolte.

                

                

                 

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En rejoignant les rangs de Séma, je commence ma première lecture chez eux par cette oeuvre de Pierre Brulhet !





La première chose qui a attiré mon attention, c'est bien la couverture, une légère ressemblance avec quelques films d'un grand Monsieur du cinéma que j'admire : Tim Burton. Que ce soit Les noces funèbres ou L'étrange Noël de M.Jack, les thèmes y sont ! Et je soupçonne une forte influence également. Le hic, c'est que ce thème est à double tranchant lorsque le public visé reste le jeune public. On nous le rappelle assez facilement : Ce n'est pas parce que c'est sous forme de dessin animé que les enfants peuvent mieux le prendre. Il existe bien des exemples dans les séries télé, mais pour rester sur Tim Burton et les Noces Funèbres, certaines scènes peuvent choquer les plus jeunes. Il en est de même pour les romans, les mots et l'imaginaire ayant plus d'impact.

Où est-ce que je souhaite en venir ?

Et bien, prendre un petit héros aux débuts des plus tristes et le faire grandir dans un cimetière, malgré tout l'amour que l'on peut lui porter, c'est une idée, mais il faut doser le lugubre, le sombre et la Mort. En parler, c'est une très bonne idée, c'est ce qui nous attends tous et toutes (Joyeuse la chronique !), mais après lecture des DEUX tomes, je pense que le public ciblé reste à partir de 8/10ans et ils sont encore "fragiles" (dixit la traumatisée des clowns à cause de Ça de Monsieur King). 




L'un des "soucis" de ce premier tome est dans la rapidiité des faits et donc de la rapidité de lecture. 90 pages est fortement accessible, mais cela fait jouer la carte du "Je dois tout donner en peu de temps". Les personnages que l'on rencontre restent charismatiques et cela donne du cachet à l'histoire, j'ai apprécié passer ce labs de temps auprès d'eux, mais j'aurai beaucoup apprécié un peu plus de développement du "tout", de l'histoire, du personnages, de cette aventure lugubre.



Je ne pourrais pas dire que l'histoire est "mignonne", car il faut largement oublier les licornes et les paillettes, j'invite les parents à lire l'histoire avant de la confier à son enfant, non pas que l'histoire soit un danger, mais les parents sont les mieux placés pour savoir si cela peut être bien encaissé par l'enfant, chacun étant différent. Je souhaite quand même rassurer, il n'y a pas de propos dangereux, rien qui ne puisse mettre de mauvaises idées en tête, mais j'insiste bien sur le côté Burtonien de ce roman qui n'est pas fait pour tout le monde ...